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Localiser le financement pour un développement durable et respectueux du climat

À 5 ans de l'échéance de l'Agenda 2030, il est clair comme de l'eau de roche que la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) nécessitera le déblocage de solutions locales, en particulier en ce qui concerne les efforts liés au climat. En 2025, nous entendrons beaucoup parler de financement, notamment de "financement du développement", de "financement du climat" et de "localisation du financement".

Trouver le document d'orientation de la GCH "Renforcer la confiance dans le financement de projets locaux tenant compte du climat" ici pour lire des exemples de financement ou d'instruments de financement - tels que le financement catalytique, les fonds de garantie, les partenariats public-privé et les instruments de financement mixtes - qui contribuent au financement de la localisation de l'action climatique.

L'implication plus stratégique des gouvernements locaux et régionaux (GLR) dans la promotion des ODD par la localisation et la mise en œuvre de politiques pertinentes au niveau local est cruciale. Un financement adéquat devrait être canalisé efficacement vers des projets locaux ayant un impact. Cela nécessite le renforcement des différentes dimensions de la localisation des ODD : la planification locale, l'élaboration de politiques et la localisation du financement. Il faut également renforcer les capacités institutionnelles locales et adapter le système financier international.

Le document d'orientation de la GCH offre une vue d'ensemble des différents canaux permettant d'atténuer le déficit de financement en renforçant la confiance des investisseurs dans le financement de projets sensibles au climat entrepris par les gouvernements locaux et régionaux et les entités affiliées qui tiennent compte des conditions locales et des besoins des citoyens. Tout comme le défi du développement durable lui-même, le financement des activités nécessaires pour relever ce défi ne peut être assuré par les seuls États. Une approche multipartite est nécessaire, prenant en compte les spécificités des différents acteurs institutionnels et privés.

Là où les lois nationales autorisent les emprunts des gouvernements infranationaux, elles exigent généralement des villes qu'elles obtiennent une garantie souveraine, ce qui n'est pas un moyen fiable pour les villes d'accéder aux capitaux dont elles ont besoin. Pour surmonter cette contrainte, d'autres moyens incitent les prêteurs à accorder des prêts aux emprunteurs qui présentent un degré élevé de risque perçu, tels que les villes. Les organisations internationales, en particulier les institutions financières internationales, ont la responsabilité de travailler main dans la main avec les États membres et les collectivités territoriales pour trouver les solutions les plus adéquates.

Le GCH recommande d'explorer les différentes options permettant de faire progresser les investissements dans les infrastructures et les services urbains d'atténuation et d'adaptation :

  • Promouvoir les partenariats public-privé structurés au niveau municipal pour les projets d'infrastructure urbaine liés au climat ;
  • Développer des programmes de garantie de crédit pour dérisquer les emprunts pour des entités telles que les villes qui peuvent manquer de solvabilité et avoir des garanties insuffisantes ;
  • Faire du financement du climat urbain un élément clé des programmes de réforme des BMD en intégrant le contenu urbain dans les plates-formes nationales par le biais d'une coordination à plusieurs niveaux ;
  • Renforcer le principe du multilatéralisme inclusif au sein de l'architecture financière internationale, en intégrant les besoins des gouvernements locaux et régionaux.