Le président de l'Assemblée générale des Nations unies a invité les cofacilitateurs du processus préparatoire de l'Assemblée générale des Nations unies à participer à l'élaboration d'un plan d'action pour l'avenir de l'Europe. Sommet de l'avenir de veiller à ce que toutes les parties prenantes concernées participent et s'engagent de manière significative dans les consultations, conformément au paragraphe (c) de la décision 77/568 de l'Assemblée générale. Les co-facilitateurs - l'Allemagne et la Namibie - ont été invités à participer aux consultations. invités Les États membres et les observateurs sont invités à soumettre leur contribution écrite à l'élaboration du premier projet de Pacte pour l'avenir.
La GCH a apporté sa contribution au chapitre V. "Transformer la gouvernance mondiale". Afin de permettre un engagement durable des GRL et donc de parvenir à un multilatéralisme efficace et inclusif, nous avons suggéré deux étapes importantes : établir un statut spécifique des Nations unies pour les GRL ; et envisager d'élever le Forum des maires dans la hiérarchie des Nations unies et de faire de ce Forum le principal point d'entrée des maires du monde entier dans le système des Nations unies.
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Contribution du Global Cities Hub à :
Chapitre V. Transformer la gouvernance mondiale
Pour pouvoir relever les défis mondiaux d'aujourd'hui et de demain, nous avons besoin d'un système de gouvernance mondiale efficace fondé sur le principe du multilatéralisme inclusif. Un multilatéralisme inclusif et efficace nécessite une approche globale de la gouvernance où les différents niveaux de gouvernement se complètent et se renforcent mutuellement.
Compte tenu de l'urbanisation du monde, les générations futures seront majoritairement urbaines et leurs besoins seront de plus en plus satisfaits par les collectivités locales qui dirigent le développement des zones urbaines. Pour ce faire, un dialogue et un échange significatifs avec les gouvernements locaux doivent avoir lieu au niveau international.
Les gouvernements locaux et régionaux (GLR) ont la capacité de relier les débats politiques internationaux à l'action sur le terrain, car ils sont proches de leur population, connaissent les environnements locaux et régionaux dans lesquels ils opèrent et sont responsables de la mise en œuvre d'un grand nombre de politiques et d'accords mondiaux approuvés par les États. Par exemple, les dirigeants locaux/régionaux peuvent contribuer à relever les défis mondiaux en sensibilisant le public et en encourageant les changements de comportement par le biais de consultations et de processus participatifs à leur niveau.
Les GRL doivent participer à la définition de l'agenda international car la mise en œuvre se fait également à leur niveau. En effet, les GRL sont en première ligne pour gérer les retombées des questions transnationales. Ils veulent contribuer à la formation de l'environnement politique dans lequel ils doivent opérer. Leur rôle ne doit donc pas se limiter à celui d'exécutant. Les GRL peuvent également être des partenaires agiles et rapides, capables de réagir en temps de crise. Les actions des GLR peuvent compléter et étendre les actions des gouvernements centraux, et contribuer à la réalisation d'objectifs mondiaux clés, tels que les Objectifs de développement durable (ODD) ou l'Accord de Paris.
Cependant, les GRL n'ont pas de statut officiel aux Nations unies. Ils peuvent participer aux réunions de l'ONU s'ils sont invités en tant qu'orateurs pour un événement spécifique, s'ils sont accrédités par un réseau de villes ayant le statut d'ONG ECOSOC ou s'ils sont invités à se joindre à une délégation nationale de leur État. Le Global Cities Hub a encouragé les États à inclure les GLR dans leurs délégations, par exemple pour l'EPU ou le Forum mondial sur les réfugiés.
Afin de permettre un engagement durable des GRL et de parvenir à un multilatéralisme efficace et inclusif, le Global Cities Hub propose deux étapes importantes :
1) l'établissement d'un statut spécifique des Nations unies pour les GRL, leur permettant de participer à des réunions spécifiques sur leurs propres droits, avec leur propre voix. Les États pourraient ainsi réfléchir à la création d'un statut général pour les GRL, leur permettant de participer aux travaux des Nations unies dans des conditions similaires au statut ECOSOC des ONG. Cette option impliquerait l'adoption d'une résolution de l'AGNU ou de l'ECOSOC.
2) envisager d'élever le Forum des Maires dans la hiérarchie de l'ONU et de consolider et développer ce Forum en tant que principal point d'entrée des maires du monde entier dans le système de l'ONU. Alors que le Forum des Maires est actuellement un organe subsidiaire du Comité de la CEE-ONU sur le développement urbain, le logement et l'aménagement du territoire, il pourrait être transformé en organe subsidiaire de l'AG/ECOSOC et devenir mondial par nature. En tant que plateforme d'échange et d'apprentissage mutuel entre les maires, le Forum a le potentiel de devenir un organe permanent doté d'une fonction consultative auprès de l'ONU et le principal canal institutionnel permettant d'impliquer les GRL dans le travail de l'ONU.