Aujourd'hui, lors d'un événement organisé par le Réseau Environnemental de Genève, la Coalition des Gouvernements Locaux et Sous-nationaux pour mettre fin à la Pollution Plastique a réaffirmé son engagement à soutenir un Traité fort sur la Pollution Plastique. La coalition a présenté une lettre ouverte et projet de langue adressée à la présidence des négociations (INC5) mentionnant que le traité représente une opportunité cruciale pour la communauté mondiale de prendre des mesures décisives contre la pollution plastique, et les gouvernements locaux et infranationaux demandent que leur rôle unique soit officiellement reconnu comme essentiel à la réussite de la mise en œuvre du traité.
Bien que ces gouvernements puissent opérer dans un cadre gouvernemental global, leur rôle dans la lutte contre la pollution plastique est distinct. Disposant souvent de moins de ressources et de moins de pouvoir de décision que les gouvernements centraux, ils sont néanmoins directement responsables de la gestion de la pollution. En tant qu'acteurs principaux sur le terrain, ils organisent la collecte des déchets, le recyclage et les efforts de prévention de la pollution. C'est pourquoi les gouvernements locaux sont en première ligne dans la lutte contre la pollution plastique et sont indispensables à la mise en œuvre du traité.
La Coalition souligne que sans l'inclusion totale des gouvernements locaux et infranationaux, le Traité sur la pollution plastique risque de rester lettre morte - une déclaration puissante sur le papier mais dont l'impact dans le monde réel est limité. "Il est dans l'intérêt de tous de soutenir l'inclusion totale des gouvernements locaux et sous-nationaux dans le traité", a mentionné le représentant de la Coalition, ajoutant que ce n'est que par leur implication directe que les ambitions du traité peuvent se traduire par des actions significatives sur le terrain.
Le plaidoyer de la Coalition est ancré dans ses contributions de longue date aux principaux accords mondiaux sur l'environnement, y compris l'Accord de Paris et le Cadre de Kunming-Montréal sur la biodiversité. Ces expériences démontrent que l'intégration des gouvernements locaux et infranationaux dans les cadres internationaux non seulement améliore l'efficacité, mais favorise également une approche globale pour relever les défis environnementaux.
Aujourd'hui, la Coalition a soumis à la présidence et aux États négociateurs plusieurs ajouts modestes mais cruciaux au texte de négociation. Les changements proposés mettent l'accent sur le rôle des gouvernements locaux, garantissant ainsi que les objectifs ambitieux du traité sur la pollution plastique soient assortis de stratégies réalisables menées par les politiciens les plus proches des communautés touchées par les déchets plastiques.